
Ignorant les mises en garde de Washington et d'Israël, le président iranien y a prononcé, dans un stade noir de monde, un discours au vitriol contre l'État hébreu. «Le monde doit savoir que les sionistes sont mortels, alors que la nation libanaise est vivante et offre un modèle aux États de la région», a-t-il déclaré devant une foule en délire. Entassée dans les gradins -hommes d'un côté et femmes de l'autre-, elle lui a réservé un accueil digne d'une star de football, à coups d'applaudissements et de «Khoch amadid» («Bienvenue», en farsi).